En quête d’une plus grande autonomie pour éviter le marché parallèle et encouragés par un accès facilité au matériel de production, de plus en plus de consommateurs d’herbe décident de la cultiver eux-mêmes. Le confinement n’a fait qu’accélérer la tendance.
Cannabis : l’autoculture fait florès
Certains se sont mis à cuisiner. D’autres à faire du sport par réseaux sociaux interposés. Quelques-uns ont commencé la méditation, le crochet, ou à boire de l’alcool quotidiennement… Positifs ou négatifs, les effets collatéraux du confinement sur les modes de vie sont pléthoriques, avec notamment un afflux de novices vers des pratiques qu’ils se contentaient jusque-là de fantasmer. Parmi elles, le jardinage arrive en bonne position. Les plus chanceux, propriétaires d’un jardin ou d’une petite parcelle de terre, se sont projetés en Nicolas le Jardinier. Mais les semis de tomates, courgettes et herbes de Provence ont aussi gagné les balcons. Tout comme les pieds de cannabis.
Pour Adrien, c’était presque un hasard. Quelques graines jetées il y a plus d’un an dans des vieux pots qui traînaient chez lui. Sans réel espoir. Or, en avril, au cœur du confinement, surprise : les graines ont finalement germé sur son bord de fenêtre parisien. «Je pensais que c’était une mauvaise herbe qui poussai
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