. France : CBD ,le député Ludovic Mendès dénonce une situation "ubuesque"
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France : CBD ,le député Ludovic Mendès dénonce une situation "ubuesque"

La France doit assouplir sa réglementation sur la vente du cannabis "bien-être", le CBD : c'est la recommandation d'un rapport parlementaire, publié mercredi, et dont Ludovic Mendès, député LREM de la Moselle et invité de France Bleu Lorraine ce jeudi, est signataire.



Le CBD, "est une molécule à l'intérieur du cannabis", explique-t-il, mais n'a pas d'effet psychotrope, contrairement au THC, également présent dans la plante. "Cela a quelques effets relaxants, de détente, d'antistress. C'est même conseillé pour des personnes qui ont certaines maladies, même si on est vraiment sur du bien-être et pas de la thérapeutique."


Les boutiques françaises ne peuvent pas vendre de CBD "made in France"

De nombreuses boutiques vendent des produits au CBD, environ 400 en France, dont quelques-unes en Lorraine. "Elles ont le droit d'en vendre, détaille Ludovic Mendès, mais seulement s'il est issu de produits de synthèse, fabriqués en laboratoire. Tout ce qui est issu de la plante de chanvre, de cannabis, est interdit à l'exploitation, à la production et à la consommation." La justice européenne a d'ailleurs déclaré la France "hors-la-loi par rapport à la réglementation de l'UE."


On a dans nos champs de chanvre, des têtes, des fleurs, que les agriculteurs ne peuvent absolument pas utiliser, alors que ce serait intéressant financièrement et qu'on a une filière complète capable de travailler ce produit"


D'autant plus que la France est le premier pays producteur de chanvre industriel de l'UE : "C'est ubuesque. On a un véritable savoir-faire en France. On a dans nos champs de chanvre, des têtes, des fleurs, que les agriculteurs ne peuvent absolument pas utiliser, alors que ce serait intéressant financièrement et qu'on a une filière complète capable de travailler ce produit", se désole le député.


Avec des emplois en perspective : "Je rencontre beaucoup de chefs d'entreprises français qui exportent dans le monde entier, avec une véritable reconnaissance sur la qualité de leurs produits : des huiles, des crèmes, des tisanes, des compléments alimentaires, des cosmétiques... et qui ne peuvent pas acheter leur matière première en France", déplore Ludovic Mendès.

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